samedi 10 octobre 2009

"A part moi, personne n'est mort" (Thomas Gunzig)

Né en 1970 à Bruxelles, Thomas Gunzig est un écrivain belge de langue française. Il a commencé sa carrière littéraire en 1993 et a reçu le Prix Rossel 2001 pour son roman "Mort d'un parfait bilingue". Il est actuellement chroniqueur pour l'émission radio "Le jeu des dictionnaires".

"A part moi, personne n'est mort" est un recueil de 12 nouvelles écrites par Thomas Gunzig dans les années 90 suite à diverses demandes. Sur la quatrième de couverture, on peut lire : "Thomas Gunzig aborde les sujets les plus délicats de façon frontale. Son monde sans pitié est celui de l'instabilité, d'une menace planant sans cesse sur nos vies". Je n'ai aimé aucune des 12 nouvelles . C'est un recueil morbide, glauque, dégoûtant et immoral, où le fait de tuer est banalisé. La vision noire et négative de l'auteur sur notre société est exagérée. De plus, sous prétexte de vouloir être moderne, l'utilisation répétée et inutile d'insultes et de "gros mots" me choque. C'est un nivellement par le bas de la littérature.

2 commentaires :

  1. Je ne le lirai certainement pas alors. Merci de m'éviter de perdre mon temps! (comment peut-on octroyer un prix à un écrivain pareil?)

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  2. Iîîîîk, quelle horreur! Je déteste aussi les gros mots, parfois c'est peut-être justifié par le genre du personnage - encore qu'alors, je préfère décrire d'autres personnages et laisser ceux-là de côté - , mais si comme tu dis c'est un choix "moderne"... qu'il le garde.

    Le prix Rossel, eh bien, il y a beaucoup de copinage, ce qui est dommage, mais bon ....

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