mercredi 28 juillet 2021

Librairie Livre's - Librairie Conviviale à Marche-en-Famenne

Depuis la création de ce blog en 2009, j'essaie à ma petite échelle de mettre en valeur nos auteurs belges. Mais n'oublions pas aussi nos librairies indépendantes. Oui, nous qui sommes passionnés par la lecture, nous avons la possibilité concrète de les soutenir en achetant nos livres chez eux (et non dans les grandes surfaces ou sur Amazon).

La dernière revue "Le Carnet et les Instants" du Service de Promotion des Lettres en Fédération Wallonie-Bruxelles a eu la (bonne) idée de mettre à l'honneur une librairie belge :  "Livre's - Librairie Conviviale" qui existe depuis 2014 à Marche-en-Famenne. 

Sa responsable Isabelle Lambert a confié à la revue :   "Nous sommes des locaux :  mon mari est de Marche et moi de Rochefort. Je m'étais renseignée auprès de l'Agence de développement local pour établir le business plan. La zone de chalandise va jusqu'à Ciney, La Roche et Rochefort (ce qui fait de Marche un carrefour commercial important). De plus, les gens de la région ont compris l'importance du local, y compris pour le livre, face à Internet et les grandes surfaces. Ils font l'effort de se déplacer et de se garer pour le conseil, les échanges, l'accueil. Il y a une confiance des lecteurs. Notez que je ne dis pas clients. Ils comprennent le service que nous proposons. Ils se sentent bien avec nous, mais aussi entre eux. C'est ce que j'ai toujours cherché, raison pour laquelle il est écrit "librairie conviviale" en dessous de Livre'S. 

Tenir une librairie, comme tout commerce, est aussi un métier de gestionnaire, avec sa part administrative, la gestion des stocks, du personnel, etc. J'ai suivi des formations du Syndicat des libraires francophones de Belgique, par exemple sur l'interprétation du bilan d'une librairie. La leçon que j'ai tirée de mon expérience après sept ans est qu'il est quasi impossible de se projeter, car les marges sont très petites. Le moindre incident peut devenir catastrophique si on n'a pas la trésorerie. On vit à court terme, on ne peut guère planifier, se projeter. Lors du premier confinement qui a entraîné la fermeture des librairies de la mi-mars à la mi-mai, nous avons vécu une période compliquée avec une gestion de dingue. 

A la réouverture, nous nous sommes demandés si nos lecteurs allaient revenir et nous avons eu de la chance. Ils étaient au rendez-vous. Nous avons même ressenti chez eux un besoin de lire, de retrouver l'atmosphère de la librairie. J'ai pu constater combien les livres font du bien aux lecteurs, surtout quand ils en ont été privés. C'est un peu leur pharmacie, en particulier en cette période difficile. Je n'aime pas trop le mot "essentielles" par rapport aux secteurs qualifiés de "non essentiels". Mais nous répondons clairement à une attente. Avec les confinements, la demande a d'ailleurs évolué :  des livres qui proposent des activités pour pouvoir se passer des écrans (comme le jardinage ou le bricolage), ceux qui offrent un retour à la nature (en particulier sur la permaculture), et les livres qui font du bien, les "feel good books", les livres de résilience ou de bienveillance. Je crois que les gens ont besoin de cela de façon plus intensive.

Je travaille avec trois personnes à temps partiel, nous formons une équipe de lectrices. Je collabore fort avec nos représentants qui ont appris à nous connaître, voient ce qu'il y a en rayons, affinent leurs sélections. Nos choix sont fondés sur une certaine identité, liée à ce mot de bienveillance. Il y a clairement une sensibilité des gens pour acheter des auteurs locaux comme Armel Job".

mercredi 14 juillet 2021

Opération "Des livres belges dans votre valise"

                      


Président de l'Association des Editeurs Belges,  Benoît Dubois a lancé l'opération "Des livres belges dans votre valise" sur Facebook et Instagram. L'idée est simple :  chaque intervenant qui le désire, peut décrire en quelques lignes les raisons qui rendent ce livre incontournable. 

Benoît Dubois a confié à la presse :   "L'idée est d'utiliser les participants comme des influenceurs. Tous les genres sont acceptés, y compris la bande dessinée (même si elle vient de connaître une très bonne année, elle) et les....manuels scolaires. Moi qui ai travaillé dans ce secteur très longtemps, je peux vous dire que certains manuels scolaires d'Histoire peuvent se lire ou se feuilleter comme des livres de sciences humaines !  En Belgique, 75 % des livres vendus proviennent de France. Le reste, ce sont des livres scolaires, universitaires, des bandes dessinées....et une portion congrue pour les éditeurs belges. Avec la crise sanitaire, on avait tablé sur des pertes de 20% à 25%, et on est finalement "seulement" à 4% ou 5% de pertes. D'une certaine façon, la petite taille de nos structures éditoriales en a protégé certaines. Mais d'autres rencontrent vraiment de grosses difficultés".

Je ne peux que soutenir cette opération "Des livres belges dans votre valise", qui rejoint à 100% les objectifs de ce blog dédié aux écrivains belges. Je faisais déjà le même constat lors de la création de ce blog en 2009, mais depuis lors, les réseaux sociaux sont aussi une opportunité pour nos auteurs à saisir. Bel été à tous !

mercredi 7 juillet 2021

Prix des Lycéens 2020-2021

                   


Organisé tous les deux ans par la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Prix des Lycéens soumet cinq romans d'auteurs belges aux élèves qui ont aussi l'occasion d'échanger avec les écrivains. Ce sont ainsi plusieurs milliers d'adolescents qui participent à cette opération mêlant plaisir de lire et valorisation des écrivains belges francophones.

C'est le roman "Bluebird" de l'auteure belge Geneviève Damas (éditions Gallimard) qui a obtenu le Prix des Lycéens 2020-2021. Il raconte l'histoire de Juliette, une adolescente qui découvre subitement qu'elle est enceinte de plus de six mois.

Cliquez ci-dessous sur "Damas Geneviève" pour retrouver mes autres articles sur cette auteure belge.