mercredi 15 juillet 2020

Les 70 ans d'Unimuse

Partons aujourd'hui dans le Hainaut Occidental, dont je vous ai déjà parlé de plusieurs auteurs comme Colette Nys-Mazure, Françoise Lison-Leroy ou Michel Voiturier.  

J'ai également consacré un article au Jardin des Poètes au sommet du Mont-Saint-Aubert :   http://ecrivainsbelges.blogspot.com/2013/04/le-jardin-des-poetes-au-mont-saint.html

Présidée aujourd'hui par Marianne Kirsch, l'association Unimuse (www.unimuse.be) existe depuis 70 ans et a pour objectif de faire vivre la poésie dans le Hainaut Occidental. A l'occasion de cet anniversaire, le journal "Le Courrier de l'Escaut" a interrogé plusieurs de ses membres.

Jacky Legge :   "Cette association est véritablement un atout pour la région mais aussi pour nous, en tant que poètes. Nous nous réunissons dans cette optique de rencontre et d'échange, et aucun de nous n'écrase l'autre. On se nourrit de l'expérience, du parcours, des influences des uns et des autres, et cette multiplicité de talents permet de donner du poids à la création poétique et de la faire circuler".

Françoise Lison-Leroy :   "Un nombre que l'on doit limiter à quinze parce que s'inviter les uns chez les autres pour nos réunions....nos maisons ne sont malheureusement pas extensibles. Si nous sommes considérés comme une maison de la poésie, nous n'avons pas les murs !".

Marianne Kirsch :   "Nous amenons de plus en plus de la poésie dans d'autres domaines artistiques en apportant, par exemple, quelques mots dans une exposition de peintures. Il faut réussir à décloisonner l'écriture et les autres arts en initiant des rencontres entre les poètes et les plasticiens, les musiciens. Nous avons été précurseurs dans cette idée de permettre aux arts de se rencontrer. Nous essayons aussi d'aller vers les gens et de participer à des activités qui permettent que nos mots aillent au plus près d'eux. La poésie a un bel avenir devant elle parce que l'on voit émerger de jeunes auteurs qui ont du talent. Il me semble aussi qu'on n'a jamais autant fait de poésie que durant le confinement....en diffusant et en recevant des messages, des vidéos, des petits actes poétiques. A l'instar du virus, les mots ont circulé et rappelé que la poésie est vitale !".