François Salmon s'est confié au journal "Le Courrier de l'Escaut" : "Un jour que je surveillais un examen dans une classe de quatrième, je me suis donné une heure pour trouver dix idées. Sur les huit nouvelles publiées ici, cinq sont venues de ce moment-là, en regardant autour de moi : la carte du monde au mur, une paire de chaussures, ce qui se passait derrière la fenêtre,... Je suis resté sur le plaisir de raconter une histoire, ce qui est mon principal moteur. Ce que je cherche avant tout, c'est la légèreté. Je voudrais que mes petites histoires soient comme des bulles de savon qui volent à la dérive dans notre quotidien. Je trouve super important de continuer à défendre ces histoires de rien, ces récits dérisoires, d'assumer la fantaisie et l'imaginaire quand l'actualité nous inciterait plutôt à la gravité et à la morosité. Tout en me disant qu'ils avaient pris du plaisir, quelques lecteurs ont critiqué la complexité du vocabulaire du premier recueil. C'est vrai que même si cela m'amuse, il ne faut pas qu'à un moment, un mot trop compliqué retarde la lecture".
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