A l'occasion de la sortie de son premier roman "Pourtant, il était là..." aux éditions Baudelaire, Annig Lambert s'est confié au journal "La Province" :
"Présentez-vous Annig?
- Je suis née à Mons à l'hôpital du Pont-Canal. J'ai fait mes études primaires et secondaires aux Ursulines. Ensuite, je suis allée à Bruxelles pour faire un graduat en arts plastiques (bande dessinée) et j'ai effectué plusieurs remplacements dans l'enseignement. Le soir, je m'appliquais à fréquenter les cours de graduat en secrétariat à l'I.S.E. à Mons. En mars 1995, j'ai eu l'opportunité d'entrer au service des finances de la Ville de Mons, poste que je n'ai plus quitté depuis.
- Un parcours déjà bien rempli donc. Mais d'où vous vient le goût de l'écriture?
- Enfant, la lecture et moi, on ne faisait pas bon ménage. Un matin de décembre, j'ai découvert un livre que Saint-Nicolas m'avait apporté, intitulé "Mon amie Flicka" de Mary O'Hara. Je pris la peine de le lire et depuis ce moment, mon goût pour la lecture n'a fait que décupler et mon orthographe s'est améliorée de jour en jour. Si aujourd'hui, je me suis essayée à l'écriture, c'est qu'elle est pour moi une forme d'art à l'instar de la sculpture ou du dessin, que je pratique aussi. Mais l'écriture demande moins d'infrastructures mobilières et matérielles.
- Mais comment naît un premier roman?
- "Pourtant, il était là..." est effectivement mon premier roman. Sa racine : six planches réalisées dans le cadre de mes études de bande dessinée. J'avais nourri l'idée de les transformer en un court-métrage. Ce projet est tombé à l'eau pour des raisons privées. Mais ma motivation n'a pas faibli. Au contraire, poussée par des voix intérieures, j'ai décidé de donner un nouveau virage à mon travail scolaire en lui offrant les couleurs de l'écriture. Mon roman est la quête d'un amour impossible autour duquel un fluide d'émotions intenses existe, tournoie. Cet amour que l'on peut rencontrer à chaque coin de rue, au travers des gens, du chant, de la danse, de l'art, peut être tantôt un bonheur démesuré, tantôt une désolation à vous couper le souffle.
- Restait à trouver une maison d'édition. Démarche aisée ou parcours du combattant?
- Mes démarches n'ont rencontré aucun obstacle. Je pense avoir eu beaucoup de chance, surtout en sachant que la publication n'était pas une évidence en soi. En fait, un soir, assise devant mon ordinateur, j'ai ouvert le moteur de recherche et j'ai tapé dans l'onglet : maison d'édition. Selon divers critères, j'ai arrêté mon choix sur deux éditeurs. L'un d'eux n'a pas donné suite. Quant aux Editions Baudelaire, elles ont respecté à la lettre le programme proposé sur son site. Aucune demande de correction au niveau chapitre, mot, paragraphe, idée ne m'a été demandée. Ce qui, ma foi, est plutôt flatteur et rassurant.
- Des projets immédiats?
- Un deuxième roman est en phase d'écriture. Et mon rêve le plus fou serait que le premier croise la route d'un scénariste, d'un producteur ou d'un réalisateur afin d'être adapté au cinéma".
Plus d'infos au 0476/ 98. 05. 56
lundi 26 juillet 2010
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Bonne chance, bonne chance! Un premier roman est un premier pas avec la plume. On donne quelque chose de soi: les autres en voudront-ils?
RépondreSupprimerEt bien, elle semble traverser la vie sans se rendre compte de ses difficultés, cette charmante jeune femme. Je lui souhaite bonne chance et bonne continuation. Si elle a eu la ténacité d'écrire un roman, elle en écrira et publiera d'autres, je le lui souhaite.
RépondreSupprimerJ'ai entendu parler de ce roman à l'école car je crois que l'auteure a un fils aux Ursulines.
RépondreSupprimerJe souhaite bonne chance à Annig et j'espère qu'elle ira aux bouts de ses rêves.
Un premier roman ! Un vrai bonheur ! profitez chère Annick de ces beaux moments, des premiers commentaires de vos lecteurs ! Bonne chance !
RépondreSupprimerDésolé de briser le rêve, mais les éditions baudelaire ne sont pas une maison d'édition, mais un simple imprimeur qui accepte tous les manuscrits, et à qui l'on doit payer une fortune pour être, non pas édité, mais imprimé.
RépondreSupprimerMerci à vous toutes et tous pour vos commentaires d'encouragement dans ce monde qui est loin d'être facile : la reconnaissance.
RépondreSupprimerF&licitations à toi Annig, d'avoir perséveré dans l'écriture, tu sais combien j'y croyais, tu as une bonne plume et surtout un ressenti de la vie hors du commun... Continue !!!
RépondreSupprimerUn petit mot pour "Anonyme" : Si vous connaissiez Annig, vous sauriez qu'elle n'a pas d'argent à dépenser dans ce que j'appelerais de l'hypocrisie, Annig a du talent et pas besoin de cela, mais bon, parfois on aime en "Anonyme" jeter son venin.....
Anonyme a raison. Chez Baudelaire, il faut verser une certaine somme mais pas jusqu'à une fortune et ils ont un correcteur.
RépondreSupprimerBeaucoup d'écrivains en ont mais ne le crient évidemment pas sur tous les toits. C'est souvent le cas des romans populaires.
Mais comme ce livre est loin d'être lu pour sa littérature mais pour son côté "fais-moi rêver", cela importe peu.
Chacun son style.
Roman gentillet à classer dans la catégorie cucul-la-fraise.
RépondreSupprimerOh, j'ème bien. felissation, enfin un bau roman, Y faut le lir
RépondreSupprimerPar hasard, ce roman est arrivé entre mes mains.Ce n'est certes pas l'originalité du contenu qui m'a séduite mais la fascination de découvrir au fil des pages des fautes d'orthographe, d'accords, de syntaxe et de conjugaison. Assurément, la maîtrise du subjonctif fait défaut à l'auteur. Pourquoi s'obstiner à l'employer ? La gestion de la concordance des temps est aussi un désastre. La qualité du vocabulaire n'en est pas moins médiocre : c'est un régal de trouver autant de confusions entre les paronymes (exemple, innovation est employé à la place d'ovation...). Quant au style, n'en parlons pas ...il est lourd, sans effet, avec une impression de déjà lu. Le plus affligeant, c'est qu'au niveau du texte, le découpage en paragraphes ne suit aucune logique, certains passages semblent avoir été coupés ... On est en droit de s'interroger sur les compétences des membres des Editions Baudelaire qui publient de tels romans. Le poète ne mérite pas un tel mépris du style et de l'écriture.
RépondreSupprimerLes éditions Baudelaire publient tout et n'importe quoi (surtout n'importe quoi) puisque ce n'est pas un éditeur mais un imprimeur qui, du moment qu'on lui fait un gros chèque, ne relit rien et imprime tout ce qu'on veut.
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