Située dans le charmant quartier du Vieux Namur, la Maison de la Poésie (www.mplf.be) organise régulièrement des activités qui touchent de près ou de loin à la poésie, la littérature et la langue française : conférences, spectacles, concerts, rencontres littéraires, ateliers, activités pédagogiques, etc. Elle possède également un Centre de Documentation Poétique, unique en Wallonie. Ses activités sont soutenues par la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Ville de Namur et la Province de Namur. Pour plus de renseignements, vous pouvez les contacter via leur site Internet ou du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 16h30 au 081/22.53.49.
Leur rentrée culturelle aura lieu les 10 et 11 septembre, en collaboration avec d'autres partenaires culturels namurois (Musée Félicien Rops, la citadelle, le théâtre, le Musée des Arts Anciens du Namurois, p.ex.). Au programme de leur saison 2016/2017, épinglons les 20 ans de la Maison du Conte de Namur (samedi 10 septembre), une conférence "La guerre du nénufar n'aura pas lieu" par Michèle Lenoble-Pinson (jeudi 13 octobre), un hommage au poète belge Jacques-André Saintonge à l'occasion des 50 ans de son décès (jeudi 10 novembre), le Marché de la Poésie (samedi 19 et dimanche 20 novembre), un récital "Verhaeren, lumière et obscurité" par l'Ensemble poétique du Conservatoire Royal de Bruxelles (25 novembre), etc. etc.
mercredi 24 août 2016
mercredi 17 août 2016
Décès de Françoise Mallet-Joris
Après le décès de Liliane Wouters, le monde littéraire belge est à nouveau en deuil en 2016 : la romancière franco-belge Françoise Mallet-Joris est décédée ce week-end, à l'âge de 86 ans. Née le 6 juillet 1930 à Anvers, elle est la fille de Suzanne Lilar (première femme avocate de Belgique) et Albert Lilar (ancien ministre belge de la Justice). A 15 ans, elle publie ses premiers textes (Les poèmes du dimanche) à Bruxelles. En 1951, elle fait une entrée fracassante sur la scène littéraire lorsque les éditions Julliard publient son ouvrage "Le rempart des béguines" sous son nom de plume, Françoise Mallet-Joris. Il crée le scandale car il raconte la passion amoureuse entre une adolescente et la maîtresse de son père.
Près d'une trentaine d'autres livres suivront, publiés par des maisons prestigieuses comme Julliard, Grasset, Gallimard et Flammarion, et accumule les prix et les honneurs. Elue au jury Femina en 1969, elle n'y fait qu'une apparition car elle devient membre de l'Académie Goncourt en 1971. Elle en restera membre jusqu'en 2011, et s'opposera notamment à l'attribution du prix à Michel Houellebecq. Françoise Mallet-Joris était aussi membre de l'Académie Royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique depuis 1993. Elle y occupait le siège de sa mère Suzanne Lilar, autre grande féminine des Lettres belges francophones.
Mariée trois fois, mère de quatre enfants, elle avait aussi vécu une relation amoureuse avec la chanteuse Marie-Paule Belle et lui avait écrit le texte de sa célèbre chanson "La Parisienne". Son dernier roman, "Ni vous sans moi, ni moi sans vous" est sorti en 2007 aux éditions Grasset. Bénéficiant de la double nationalité, elle vivait ces dernières années en Belgique, mais elle avait rejoint la France début 2016 pour des raisons de santé.
Près d'une trentaine d'autres livres suivront, publiés par des maisons prestigieuses comme Julliard, Grasset, Gallimard et Flammarion, et accumule les prix et les honneurs. Elue au jury Femina en 1969, elle n'y fait qu'une apparition car elle devient membre de l'Académie Goncourt en 1971. Elle en restera membre jusqu'en 2011, et s'opposera notamment à l'attribution du prix à Michel Houellebecq. Françoise Mallet-Joris était aussi membre de l'Académie Royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique depuis 1993. Elle y occupait le siège de sa mère Suzanne Lilar, autre grande féminine des Lettres belges francophones.
Mariée trois fois, mère de quatre enfants, elle avait aussi vécu une relation amoureuse avec la chanteuse Marie-Paule Belle et lui avait écrit le texte de sa célèbre chanson "La Parisienne". Son dernier roman, "Ni vous sans moi, ni moi sans vous" est sorti en 2007 aux éditions Grasset. Bénéficiant de la double nationalité, elle vivait ces dernières années en Belgique, mais elle avait rejoint la France début 2016 pour des raisons de santé.
mercredi 3 août 2016
"Jolie libraire dans la lumière" (Frank Andriat)
L'écrivain belge Frank Andriat a écrit un bel hommage à la littérature et aux liens puissants qui peuvent se créer entre les passionnés de livres (libraires, éditeurs, lecteurs, p.ex.). Tout commence dans une librairie où Maryline tombe sur une quatrième de couverture dont le récit ressemble à un épisode tragique de sa vie (le décès accidentel de son frère). Sa lecture l'amène à se poser de nombreuses questions dont seule une rencontre avec l'auteur pourra apporter des réponses....pleines de surprises. Et parallèlement, l'amour s'invite aussi dans la vie de cette jeune mère célibataire qui confiait "L'amour des livres me rend heureuse" ...
Frank Andriat écrit au sujet d'un personnage du roman : "Le soir, il retrouve, près de sa bibliothèque, un coin paisible éclairé par une lueur discrète et il s'y recroqueville avec un livre. Puisqu'il vit seul, il lit beaucoup et ses collègues le charrient souvent à ce propos. Ils ne peuvent pas comprendre. Il leur répond, avec un sourire, qu'il attend la fin du jour pour embarquer dans la lumière. Ceux qui ignorent la puissance des livres haussent les épaules. Un livre, ce n'est pas la vie et rien ne vaut un verre de bière accompagné d'une blague épaisse! On saisit le bonheur où l'on peut. Lui, l'employé des chemins de fer, s'abstrait de son existence de gratte-papier avec les mots de ces gens qui inventent des mondes. Grâce aux livres, il déraille. Avec bonheur".
Sur le métier de libraire, l'auteur écrit : "Elle est enchantée, car, souvent, elle connaît les clients qui se parlent et elle sait qu'hormis ce livre sur lequel ils viennent de poser leur dévolu, rien n'aurait jamais dû les rapprocher, les rendre curieux l'un de l'autre. Après leur achat, certains quittent la librairie ensemble, devisant comme s'ils se fréquentaient depuis longtemps. Elle rit alors à l'intérieur, là où çà crée comme une vague. Ces échanges justifient son métier. A elle aussi il est arrivé de s'intéresser à une oeuvre perdue dans la masse, un livre qui lui avait échappé et sur lequel la rencontre de deux clients a attiré son attention. Lorsque çà survient, le soleil descend derrière la vitre, s'incruste dans les rayonnages, même les soirs noir hiver ou ocre automne".
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