mardi 28 juin 2011
Nouveau roman de Georges Roland
L'écrivain bruxellois Georges Roland vient de sortir son nouveau roman "Le coup du clerc François" , disponible chez son éditeur Chloé des Lys et sur la librairie Chapitre.com. Il raconte l'histoire du moine copiste François qui se voit confier par les instances de Rome la mission de réécrire le lai d'une abbesse en version expurgée, conforme aux directives papales, et signé du pseudo Chrétien de Troyes. Mais le moine, facétieux et rebelle, décide de relater in extenso la vie réelle de Marie à la Cour de la reine Eléonore, souveraine de la province. Ce petit royaume est coincé entre le sud capitaliste et le nord marxiste. Les puissants monarques ont décidé de marier Eléonore à leur champion respectif pour s'approprier le contrôle de la province. Mais la reine Eléonore se préoccupe bien plus des arts et des préceptes de son chapelain. Ecrit avec ironie et dérision, le récit est émaillé d'une galerie de portraits.
jeudi 23 juin 2011
Récompenses et bourses 2011
Commençons par le plus prestigieux honneur : François Weyergans (Prix Goncourt 2005 pour "Trois jours chez ma mère") vient de devenir le premier écrivain belge reçu à l'Académie française!
Prix triennal de poésie de la communauté française (8.000 euros) : Vincent Tholomé pour son recueil "The John Cage Experiences", paru aux éditions Le Clou dans le Fer.
Prix du premier roman de la communauté française (5.000 euros) : Christophe Ghislain pour son roman "La colère du rhinocéros", paru aux éditions Belfond.
Prix du rayonnement des Lettres à l'étranger de la communauté française (4.000 euros) : Susan Bainbrigge, professeur à l'Université d'Edimbourg, qui consacre une partie importante de ses cours et de ses recherches à la littérature belge de langue française. Elle a publié le livre "Culture and Identity in Belgian Francophone Writting", a organisé un colloque sur Amélie Nothomb, a écrit des articles sur Jacqueline Harpman, Nicole Malinconi, Pierre Mertens et Suzanne Lilar.
Bourse d'appoint (3.000 euros) de la communauté française : Claire Gatineau, Anna Stelkowicz, Henry Bauchau, Laurent Ancion et Manuel Antonio Pereira l'ont obtenue pour supporter les frais entraînés par la rédaction d'un ouvrage.
Bourse de découverte (3.500 euros) de la communauté française : Salomé Mulongo, Cécile Cozzolino, Vincent Flamand et Caroline Valentiny l'ont reçue pour la publication de leur premier livre.
Bourse de création (9.000 euros) de la communauté française : Alain Bertrand, Kenan Görgün, Raoul Vaneigem, Antoine Wouters, Françoise Villers, Maurice Tazman, André-Marcel Adamek, Daniel Arnaut, Daniel Fano, Evelyne Jacobs, Karel Logist, Jack Keguenne, Francis Dannemark et Alain Cofino-Gomez l'ont obtenue comme revenu de remplacement. L'auteur doit s'engager à prendre un congé de trois mois pour se consacrer à l'écriture, et ne pas bénéficier de revenus professionnels pendant cette période.
Bourse d'année sabbatique (25.000 euros) de la communauté française : elle s'adresse à un auteur dont la notoriété est reconnue, et ne peut être obtenue qu'une seule fois. Il faut être âgé d'au moins quarante ans, avoir déjà publié trois ouvrages et soumettre un projet éditorial d'envergure. Cette bourse a été attribuée à François Emmanuel.
Bourse de résidence d'auteur (1.500 euros par mois) de la communauté française : André Doms (à Rome), Nicolas Ancion (à Montréal), Dominique Loreau (à Rome), Stéphane Lambert (à Rome), Nicole Malinconi (à Rome), Werner Lambersy (à Rome) et Stéphane Oertli (Résidence Maison Mainon) l'ont obtenue pour leur séjour d'un ou deux mois dans un lieu mis à leur disposition par la communauté française.
Pour obtenir une de ces bourses, vous devez contacter le Service de Promotion des Lettres - Commission des Lettres -44, boulevard Léopold II - 1080 Bruxelles.
Prix triennal de poésie de la communauté française (8.000 euros) : Vincent Tholomé pour son recueil "The John Cage Experiences", paru aux éditions Le Clou dans le Fer.
Prix du premier roman de la communauté française (5.000 euros) : Christophe Ghislain pour son roman "La colère du rhinocéros", paru aux éditions Belfond.
Prix du rayonnement des Lettres à l'étranger de la communauté française (4.000 euros) : Susan Bainbrigge, professeur à l'Université d'Edimbourg, qui consacre une partie importante de ses cours et de ses recherches à la littérature belge de langue française. Elle a publié le livre "Culture and Identity in Belgian Francophone Writting", a organisé un colloque sur Amélie Nothomb, a écrit des articles sur Jacqueline Harpman, Nicole Malinconi, Pierre Mertens et Suzanne Lilar.
Bourse d'appoint (3.000 euros) de la communauté française : Claire Gatineau, Anna Stelkowicz, Henry Bauchau, Laurent Ancion et Manuel Antonio Pereira l'ont obtenue pour supporter les frais entraînés par la rédaction d'un ouvrage.
Bourse de découverte (3.500 euros) de la communauté française : Salomé Mulongo, Cécile Cozzolino, Vincent Flamand et Caroline Valentiny l'ont reçue pour la publication de leur premier livre.
Bourse de création (9.000 euros) de la communauté française : Alain Bertrand, Kenan Görgün, Raoul Vaneigem, Antoine Wouters, Françoise Villers, Maurice Tazman, André-Marcel Adamek, Daniel Arnaut, Daniel Fano, Evelyne Jacobs, Karel Logist, Jack Keguenne, Francis Dannemark et Alain Cofino-Gomez l'ont obtenue comme revenu de remplacement. L'auteur doit s'engager à prendre un congé de trois mois pour se consacrer à l'écriture, et ne pas bénéficier de revenus professionnels pendant cette période.
Bourse d'année sabbatique (25.000 euros) de la communauté française : elle s'adresse à un auteur dont la notoriété est reconnue, et ne peut être obtenue qu'une seule fois. Il faut être âgé d'au moins quarante ans, avoir déjà publié trois ouvrages et soumettre un projet éditorial d'envergure. Cette bourse a été attribuée à François Emmanuel.
Bourse de résidence d'auteur (1.500 euros par mois) de la communauté française : André Doms (à Rome), Nicolas Ancion (à Montréal), Dominique Loreau (à Rome), Stéphane Lambert (à Rome), Nicole Malinconi (à Rome), Werner Lambersy (à Rome) et Stéphane Oertli (Résidence Maison Mainon) l'ont obtenue pour leur séjour d'un ou deux mois dans un lieu mis à leur disposition par la communauté française.
Pour obtenir une de ces bourses, vous devez contacter le Service de Promotion des Lettres - Commission des Lettres -44, boulevard Léopold II - 1080 Bruxelles.
mardi 14 juin 2011
"De l'autre côté de la rivière, Sibylla" (Edmée De Xhavée)
Le roman commence par l'inauguration de "Sibylla", le nouveau restaurant à Verviers d'Emma et Jean. Le frère et la soeur rendent ainsi hommage à leur ancienne gouvernante. Après le décès de leur mère Pauline Depage, la garde avait été accordée à leur riche famille maternelle au détriment de leur père Félix Lemarchand. Les deux enfants sont confiés à leur tante célibataire Marie qui engage Sibylla. Cette dernière les protège des mesquineries et des méchancetés du clan Depage qui n'a jamais accepté l'amour de Pauline pour Félix. Au fil du roman, Sibylla se remmémore l'enfance, l'adolescence et les relations d'Emma et Jean qui s'affranchissent peu à peu de leur famille maternelle et reprennent contact avec leur père. Leur vie sentimentale ne sera pas ensuite un long fleuve tranquille, mais ils peuvent toujours compter sur Sibylla pour se confier. Et c'est au moment où ils trouvent la sérénité que celle-ci passe de l'autre côté de la rivière...
"Les Romanichels" (son premier roman paru en 2009) et "De l'autre côté de la rivière, Sibylla" sont tous deux bien écrits, racontent des histoires de familles, et se terminent sur une note positive. Ils montrent comment la jeune génération s'est affranchie des conventions et de l'hypocrisie qui régnaient dans certaines couches sociales, afin de mener leur vie comme elle l'entend. Personnellement, j'ai une préférence pour ce deuxième roman par rapport aux "Romanichels".
"Les Romanichels" (son premier roman paru en 2009) et "De l'autre côté de la rivière, Sibylla" sont tous deux bien écrits, racontent des histoires de familles, et se terminent sur une note positive. Ils montrent comment la jeune génération s'est affranchie des conventions et de l'hypocrisie qui régnaient dans certaines couches sociales, afin de mener leur vie comme elle l'entend. Personnellement, j'ai une préférence pour ce deuxième roman par rapport aux "Romanichels".
lundi 6 juin 2011
Nouveau livre de Philippe Desterbecq
Les Editions Chloé des Lys vont prochainement publier le nouveau livre de l'auteur belge Philippe Desterbecq. Afin de vous faire patienter, voici une interview qu'il vient d'accorder : www.passion-creatrice.com/article-philippe-desterbecq-74131431.html
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