mercredi 14 juillet 2010

La revue "Langue Vive"

J'ai demandé à Antoine Wauters de me donner quelques informations sur la revue "Langue Vive" dont il s'occupe. Voici sa réponse :

La revue a été créée par Ben Arès en 2005, sous le nom "Matières à poésie", projet associant poésie et arts plastiques de deux manières : publication de la revue (textes de poètes et travaux de plasticiens) et soirées lecture dans des lieux culturels liégeois, essentiellement l'An Vert. Ben Arès est très vite rejoint par David Besschops, autre auteur liégeois. Le but alors est de donner à voir, à lire, à entendre la poésie dans ce qu'elle a de moins conventionnel, autant dire de plus libre. Pas de ligne éditoriale, pas d'autre critère de sélection que l'énergie affleurant des textes, images, etc. Eté 2008, je rejoins l'équipe avec l'envie que la revue évolue graphiquement (passage du format A4, brut de décoffrage, à un format A5, plus léché). Le choix n'est pas dû au hasard. Jacques Izoard vient alors de nous quitter et nous voulons lui rendre hommage en reprenant, légèrement modifié, l'aspect graphique de la revue qu'il a fondée dans les années 70 : "Odradeck". Geste symbolique : on veut par là continuer à faire vivre son oeuvre et son esprit... infiniment ouvert. "Langue Vive" est née. Puis, par nos contacts respectifs, le biais de rencontres, le fait que nos éditeurs sont français à présent (La Différence pour Ben Arès, Cheyne Editeur pour moi, Argol bientôt pour David Besschops), on en vient justement à ouvrir la revue à des auteurs d'un peu partout (français, chinois, québecois, suisses, haïtiens, etc.) avec un souci de plus en plus grand de la qualité des textes (qualité=intensité=sincérité). Auteurs débutants côtoient auteurs confirmés, voire parfois reconnus (Michel Bulteau, René de Ceccatty, Jude Stéfan, etc), tandis que les artistes plasticiens continuent d'être sollicités pour illustrer les textes ou présenter leur propre travail. Dernier point important : le travail de chaque auteur ou plasticien se retrouve imprimé sur un feuillet unique (allant de 4 à 32 pages), feuillet glissé sous le rabat de la couverture avec les 5 ou 6 autres feuillets que compte habituellement la revue. Le but étant d'accentuer l'unicité de chaque auteur, de mettre en valeur son travail, avec en plus une dimension ludique (pouvoir lire dans l'ordre qu'on veut, disperser les feuillets dans chaque pièce de la maison, mettre au mur les photos ou dessins). Nous sommes deux à présent à nous occuper de la revue à Liège : David Besschops et moi, Ben Arès vivant à Madagascar, d'où il continue bien sûr à nous soutenir. Raphaël Miccoli, lui, nous apporte son aide précieuse le jour des pliages... Objectif pour l'avenir : trouver toujours plus de textes et d'images qui donnent à vivre, et les faire partager. D'où le blog http://langue-vive.blogspot.com/ . D'où le partenariat avec Espace Poésie qui distribue la revue sur tous les salons du livre en francophonie.

1 commentaire :

  1. C'est vrai que j'ai le tort de ne pas consulter régulièrement les revues. merci Vincent pour cette mise en valeur de "langue vive "...
    Carine-Laure Desguin

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